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Saisons noires

18 janvier 2017 Livre & lecture, Portrait / rencontre

Anne SUDREAU-VIGUIER

Julien Coquentin, photographe installé dans le département, signe son 3ème livre paru aux Éditions Lamaindonne.

Après New York et Montréal*, il nous emmène dans le nord Aveyron pour un voyage vers le passé.

Le temps semble s’être arrêté, comme suspendu.

Julien Coquentin confie ici ces quelques mots Mes saisons noires sont celles de l’enfance, saisons plongées dans l’obscurité, que le temps chaque jour recouvre davantage. Le territoire photographié est une campagne française où j’ai grandi, et dont les paysages, semblables à cette table de chevet, dissimulent ma mémoire, toutes les odeurs et les goûts qui progressivement m’ont constitué, les sensations, la vie éprouvée, saison après saison.

 

Atmosphère mystérieuse et poétique où la lumière conjugue le clair-obscur.

Livre intime et chargé d’émotions qui ne nous laisse pas indifférent. C’est peut-être aussi un peu de notre histoire personnelle que nous redécouvrons, des souvenirs enfouis dans notre mémoire.

 

 

En novembre dernier, Arte Journal lui a consacré un reportage, il faut dire qu’il a été le lauréat du Prix de la Presse des Zooms au Salon de la Photo 2016.

A découvrir au Centre de ressources Art et Culture et dans toutes les librairies.

 

*Suite à son séjour à Montréal, Julien Coquentin a réalisé la série photographique Tôt un dimanche matin, présentée en 2013 à Rodez dans le cadre du festival PHOTOfolies.