D’azur et d’acier
6 juillet 2016 Arts visuels, Coup de coeur
Sonia REYNES
Une forme donnée par la ligne,
sans début ni fin,
à l’image des dessins de Cocteau.
La répétition d’un module,
tel le principe de la « colonne sans fin » de Brancusi,
mais en boucle.
Un enchevêtrement de lignes,
à la manière de dessins automatiques,
ou de paysages abstraits numériques.
Des lignes déployées dans l’espace, envahissantes,
aux ombres portées qui prolongent en un double sombre la forme matricielle
et qui la déposent sur le sol, en deux dimensions…
Des pièces blanches comme en lévitation, en équilibre sur quelques points : légères. Juste posées délicatement sur la pelouse comme une aigrette blanche (de pissenlit) prompte à s’envoler, pour essaimer d’autres territoires…