livre
Auteurs : Bersier, Jean-E.
Editeur : Berger-Levrault /
Date de parution : 1984
430 p. ; 18 x 21,5 cm ; illustrations noir et blanc
ISBN : 2-7013-0513-6
Côte : 760.BER
L'art commence au métier. Les histoires, les dialogues, les essais supposent connues les techniques et leurs ressources. Les praticiens capables d'expliquer les matériaux et les outils, de justifier leurs procédures, d'analyser les effets, jouent ici un rôle d'interprète, dont on ne peut se passer. Leurs ouvrages ont place dans notre collection. La Gravure Jean-Eugène Bersier est né à Paris, le 8 juin 1895. Peintre et graveur, historien de l'art, il était officier de la Légion d'Honneur et de l'Ordre des Arts et des Lettres. Docteur de l'Université d'Alger, il fut professeur à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts d'Alger, puis, à partir de 1960, chef d'atelier de gravure à l'eau forte à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, dont il faisait partie du jury. Il fut en outre, de nombreuses années durant, professeur au collège Estienne. Dès la fin de ses études classiques, il se destine à la peinture. Les ateliers de Jean-Paul Laurens, de Maurice Denis et de René-X. Prévert l'accueillirent successivement. Très vite, il exposa au Salon des Tuileries, puis des Indépendants, et enfin au Salon d'Automne, dont il fut membre du Comité pendant une vingtaine d'années. Parallèlement, il anima la société des Peintres-Graveurs Français, dont il était secrétaire, la Société de la Jeune Gravure Contemporaine, et la Société de l'Estampe. Il participa à de nombreuses expositions particulières avec ses amis Friez, Waroquier, Laprade, Brianchon, Lecaron, etc., tant en France qu'à l'étranger.Actuellement, on trouve quelques-unes de ses ?uvres au Musée d'Art Moderne dans les collections de la ville de Paris, au British Museum, dans de nombreux musées de France et à l'étranger. La Bibliothèque Nationale, quant à elle, conserve son oeuvre gravée. Peintre, graveur, professeur, il fut également conférencier et se fit entendre sur son sujet favori : " la gravure ", à la Sorbonne, à l'université de Nimègue, à Amsterdam, à Haarlem, profitant d'un séjour prolongé qu'il fit à l'Institut Français des Pays-Bas pour y faire mieux connaître la