Après deux diplômes universitaires de Philosophie et Lettres (ULB, Belgique) Vinciane Soille se tourne vers le chant classique. Elle débute sa formation vocale professionnelle avec la cantatrice Helena Nentwig, qui repère le timbre de sa voix d’alto. Elle poursuit en Belgique l’enseignement des sopranos Stephanie Friede, Laure Delcampe, Lena Lootens et du ténor italo-belge Lorenzo Carolà. Elle a également suivi des masterclasses d’opéra avec le ténor italien Giuseppe Morino, de musique ancienne avec la soprano franco-canadienne Isabelle Desrochers et de chant avec la contralto Sara Mingardo.

Elle se perfectionne actuellement auprès de la mezzo grecque Eunice Arias. Ses différentes collaborations avec des ensembles belges, néerlandais et français (Vlaamse Opera, Théâtre Royal de la Monnaie, Chœur de Chambre de Namur, Vlaams Radio Koor (VRK), Arsys Bourgogne, Anima Aeterna, Capella Ad Mosam, Laudantes Consort, La Cetra d’Orfeo, Chapelle des Minimes, The New Baroque Times...) l’amène à travailler sous la direction - entre autres - Jean Tubéry, Patrick Davin, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Jos van Immerseel, René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Paul Dombrecht, Pierre Cao, Peter Philips, Leonardo Garcia Alarcon, Andreas Scholl, Nathalie Stutzmann…

Elle participe à de nombreux enregistrements avec le Chœur de chambre de Namur, dont elle est membre régulière jusqu’en juin 2015. Par son activité de chambriste avec l’ensemble Isocèle, elle se produit dans des concerts-spectacles tels qu’Eclats, Isocèle³, une répétition… ou Wow ! Elle intervient comme soliste dans le répertoire d’oratorio, de Bach (Cantates, Messe en si) à Arvo Pärt (Stabat Mater), en passant par Haendel (The Messiah), Vivaldi (Gloria), Charpentier (Messe de Minuit), Pergolèse (Stabat Mater), Mozart (Requiem)… Elle a également incarné la Sorcière dans Dido and Aeneas de Purcell avec l’ensemble Camerata Vocale (dir. Philippe De Clerck). Elle donne à l’occasion des récitals de musique romantique, dont Voyage vers l’Est, avec l’ensemble Les Messagères ou les Liebeslieder de Brahms pour quatuor vocal et deux pianos.

A l’automne 2013 elle participe à la création de l’ensemble Pro Arte Nova, sous la direction de Denis Meunier, dans le cadre du festival de musique contemporaine international MusMa.

En 2014, elle monte un programme de musique italienne du 17e et 18e siècles Libertà, dove sei ? pour contralto et mezzo autour des figures de femmes insoumises.

En 2015, elle débute une nouvelle collaboration avec l’ensemble toulousain Antiphona (dir. Rolandas Muleika) qui lui confie les parties solistes du Magnificat de C. Ph. E. Bach (avril 2015) et du Stabat Mater de Dvorak (juin 2015). Installée depuis 2017 en Aveyron, elle professe l’enseignement du chant dans une école associative et anime un atelier choral. Elle est engagée cette même année dans les effectifs supplémentaires du Théâtre du Capitole de Toulouse.