C’est avec énormément de regrets que nous vous annonçons l’annulation des évènements qui étaient prévus cet été, le 14ème Saint-Izaire Blues Festival et la 8ème de la Ruée Vers l’Art à Saint-Affrique.

Ce choix pris à force d’attendre une décision claire de l’État, ne fut pas simple et ne fait pas l’unanimité au sein de l’association. Lorsqu’on entend que tout reprend, que rouvrent les écoles, les cinémas, le Puy du fou, Disney Land, les bars et les restaurants pourquoi ne pas imaginer d’évènements culturels cet été ? Ce que dit moins la communication de ce déconfinement, ce sont les conditions de cette reprise, les contraintes qui s’imposent à ceux qui veulent faire !

4m² par personne, un public assis pour ne pas bouger, des masques, du gel un peu partout, la désinfection des scènes et du matériel entre chaque groupe de musique ou compagnie d’artistes, la responsabilité de faire respecter les distanciations physiques, voire sociales, voilà un petit aperçu de ce que des équipes bénévoles auraient à mettre en place, de ce que les dirigeants bénévoles d’associations devraient supporter en terme de responsabilité (d’employeur, pénale)... De plus, d’ici au 22 juin toute manifestation culturelle (eu-t’elle mis en place les mesures nécessaires) semble actuellement refusée par la préfecture et ce jusqu’à nouvel ordre.

Ainsi devrait donc se définir le spectacle vivant à venir cet été ? Certes, tout annuler aura pour conséquence que nous ne nous retrouverons pas autour de ces spectacles et concerts, festifs, burlesques, grinçants, drôles, de ces lieux de ces rencontres que nous aimons bien construire. À Poly Sons, nous savons improviser, créer, nous sommes en contact avec des artistes qui n’attendent qu’à pouvoir jouer ; alors les rendez-vous seront pour bientôt !

Économiquement, cette année sera difficile : nous « puisons » dans notre trésorerie, essayons de soutenir au mieux le milieu économique dont nous faisons partie, avons à supporter des charges, le tout sans savoir si et comment nous serons aidés et soutenus en cela.

Les répercussions, c’est l’année prochaine et la suivante qu’elles nous toucheront, mais d’ici là nous verrons bien et construirons, nous l’espérons, de nouvelles manières de faire !