Juste après la forêt

Mon travail traduit un désir de réunir les opposés, de rendre transparent ce qui sépare non pas pour unir, mais pour faire expérience de la juxtaposition des contraires. L'étrangeté.

Les arbres sont apparus en 2015 par des scène à la lisière des forêts et des reflets dans les mares à la limite entre le monde animal et humain. 

A chaque fois, j'avance à tâtons et dans les brumes et l'obscurité, un monde opaque émerge dont le pourtour se distingue par une petite lumière.

Le sous-sol est également un zone, vierge, puissante. Des constructions plongent ou s'élèvent. Ici, pas de frontière entre le ciel et la terre. Juste après la forêt est la suite du voyage, se poursuit par l'évocation d'un paysage où les fleurs encadrent une vie plongeante sur une plaine ; des sortes de pierre groupées s'élèvent, forment une voute ou signalent une voie.

Toujours à la pierre noire mais rehaussés de pastel, comme les reflets d'un vitrail, de petites taches de couleur apparaissent dans les premiers dessins (Les pierres).