Dès l'adolescence, il préfère le crayon aux mathématiques et se met à dessiner et à peindre. Mais c'est en 1972 ouvrant la porte de la Galerie de France, qu'il reçoit son premier choc "pictural". L'école des beaux-arts de Toulouse, la découverte de l'art contemporain et surtout une très solide amitié avec Paul Vigroux. C'est ce dernier qui le débarrasse alors de tous ses a priori et l'aide à chercher, à trouver puis à tracer son chemin. "...Depuis, je peins dans la plus totale liberté, sans me soucier de tendance ou de mode, ce que je ressens au plus profond de moi, et remets, chaque jour en question, ce qui a été fait la veille. Ce n'est que dans la recherche et le travail que s'effectue l'évolution... C'est chaque jour, devant la feuille ou une toile, et ceci dans un perpétuel bouillonnement que l'imaginaire surgit. Comme l'image que nous percevons, le plasticien a le devoir de rechercher de sa vision et de son état d'âme. C'es seulement dans ces conditions qu'il est authentique."