Les œuvres de Vuillefroy tiennent par leur forte intériorité, de la sensibilité et du lâcher-prise : avec ses portraits, on a le sentiment d’entrer dans une boîte, dans une chambre noire. Ils se révèlent comme des écheveaux de lignes surgissant de la couleur acide, revêche pourrait-on dire. Ils se proposent comme un broyé de ténèbres avec, se tenant au centre, un être qui vous scrute. Le dessin chez Vuillefroy ne pointe pas l’intention, mais, avec son propre langage, cherche le but à atteindre.


Benoît Decron, conservateur du Musée Soulages, le 12 mai 2013